Travailleurs mais sans papiers

Publié le 12 décembre 2020

Ce qui est apparu au grand jour avec la crise sanitaire, c'est qu’ils sont aussi « des premiers de cordées » , comme tous ceux qui sont là où le travail ne peux pas s'arrêter .

Impliquée depuis 2007 dans les occupations d'entreprises pour leurs régularisations salariées, notre UD peux aborder son prochain congrès avec bilan d'activité conséquent sur cette question.

Les chiffres parlent mieux que les mots :

Les grèves massives avec occupations des entreprises, sur l'IDF, entre avril 2008 et octobre 2010 ont produites 668 régularisations dans le 94.

Entre 2011 et 2016, par aspiration nous obtenons 546 régularisations, (187 grévistes suivis de 359 sans grèves).

En 2017, nous relançons la machine à régulariser par l’occupation du centre de commande du marche de Rungis, La Tour Semaris, à moins de deux mois des présidentielles = 85 régularisations directes et 35 avec reprises en recours.

En 2018, 33 par la grève chez de STLG et EVENT THAI dans le cadre du mouvement en IDF dit des 160.

Par dépôt collectif CGT, hors grévistes, entre janvier 2017 et décembre 2020 nous serons à 182 régularisations.

Les grèves, avec signatures de protocoles consolidant les régularisations et la l’ application des conventions collectives à ces « anciens droits à rien » , produisent un effet d’ondes qui amènent une partie des patrons à faire les documents sans trop se faire secouer………………………………………………………………ondes temporaires bien entendu.

LE GUIDE D ACCEUIL DES TSP, produit cette année par le Collectif Confédéral Migrants est le bilan de toutes ces expériences et un outil de formation à disposition de tous.

Po Le collectif

De l UD

Philippe Jaloustre.

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